vendredi, décembre 30, 2005

Intel change officiellement de logo 'adieu Inside'


[DEBUT]
C'est effectivement aujourd'hui qu'Intel change son logo vieux de 37 ans, afin d'adopter un logo plus moderne qui évince au passage le célèbre slogan de la marque « Intel Inside ». Ce changement coincide aussi avec l'arrivée prochaine de nouveaux processeurs qui n'utiliseront pas la célèbre marque « Pentium » mais une dénomination liée à leur composition : « Core Solo », pour les processeurs mono-core et « Core Duo », pour les processeurs dual-core.

Intel cherche aussi à mettre en avant sa nouvelle marque « ViiV » dédiée aux PC multimédia / platine de salon. Voici, pour rappel, la planche des nouveaux logos qui devrait être employée par Intel pour ses futurs processeurs, on notera la présence du nouveau logo de la firme en haut à gauche :



[FIN]

[SOURCE]
http://www.clubic.com/actualite-30480-intel-change-officiellement-de-logo-adieu-inside.html

[SAM]
PAS DE COMMENTAIRE

Le stockage holographique

[DEBUT]
Attendus à la fin 2006, de nouveaux supports s'appuyant sur des techniques optiques s'annoncent prometteurs. Notamment dans le domaine de l'archivage.

Prévus pour 2003, puis pour 2005, les systèmes de stockage holographique devraient finalement être disponibles à la fin 2006. Inphase, spin off des Bell Labs associée au fabricant Maxell, a présenté il y a quelques jours Tapestry. Ce prototype stocke 300 Go sur un disque optique au format CD, à une vitesse de lecture de 20 Mo/s.

Son seul concurrent, le japonais Optware, proposera des disques similaires dès 2006.

Stocker 1,6 To de données

Sur un tel disque, l'information est inscrite sous forme d'hologramme au coeur d'un cristal photosensible (deux couches de photopolymère entre deux disques de plastique conducteur). L'écriture des données nécessite l'emploi d'un laser, dont la lumière est divisée en deux faisceaux : un faisceau de référence et un faisceau objet.

Le faisceau objet traverse un écran à cristaux liquides, sur lequel les données à stocker sont représentées (un pixel noir pour un 0, et un blanc pour un 1). Le faisceau est ensuite dirigé vers le cristal photosensible. La rencontre avec le faisceau de référence crée un motif d'interférence, un hologramme. En modifiant l'angle du faisceau de référence, de nouvelles données peuvent être stockées dans le même volume du cristal. La lecture se fait par rééclairage du cristal avec le faisceau de référence.

La capacité d'un disque pourrait atteindre 1,6 To. Dès 2006, un premier standard devrait apparaître. En effet, l'organisme Ecma a créé une cellule en janvier dernier dans ce but précis. Elle regroupe des sociétés telles que Sony, IBM, Philips, Hitachi, Panasonic, Toshiba et, bien sûr, Inphase et Optware.

Les trois technologies concurrentes

Les limites du disque holographique

Un stockage définitif

Pour l'instant, ce type de support holographique est réservé à l'archivage : les premiers disques ne sont pas réinscriptibles. Ce qui en limite leur utilisation. Le stockage holographique se place néanmoins en concurrence directe avec des technologies optiques de type Blu-Ray, mais aussi avec des technologies de bandes.

Des performances liées au format du support

Comparées à celles des autres technologies concurrentes, les performances des disques holographiques ne sont pas encore au rendez-vous. Tout l'intérêt du stockage holographique réside dans l'exploitation de l'épaisseur du support, qui offre la possibilité de stocker plus d'informations que sur les disques Blu-Ray.

Jusqu'il y a peu, on était capable d'empiler un grand nombre d'hologrammes dans un même volume de matériau de plusieurs centimètres cubes, avec de forts débits et de courts temps d'accès. Mais selon le laboratoire Charles Fabry, de l'Institut d'optique d'Orsay, une seule pile d'hologrammes ne permettait pas d'obtenir de grandes densités d'information. En effet, la capacité limite n'est atteinte que si l'épaisseur du matériau holographique est de l'ordre de la profondeur de champ des images (qui correspondent aux pages de données) à enregistrer.

Du coup, c'est avec un matériau mince, et donc un faisceau très focalisé, que l'on obtient les plus grandes densités. C'est pourquoi ce sont des disques optiques de l'ordre du millimètre qui ont été préférés. Mais la capacité atteinte en juxtaposant plusieurs piles d'hologrammes croît ainsi au détriment du temps d'accès.
[FIN]

[SOURCE]

[LIENS]

[SAM]
PAS DE COMMENTAIRE

mercredi, décembre 28, 2005

DE PLUS EN PLUS DE PAUVRES DANS LE MONDE ?


[DEBUT]
La plupart des Français et des medias estiment que, demain, il y aura de plus en plus de pauvres dans le monde ; pourtant, telle n'est pas la réalité de l'évolution récente, ni des perspectives des années à venir ; encore faut-il le démontrer : rien de plus simple ! Mais d'abord, disons que le seuil de 2 dollars par jour utilisé le plu souvent pour définir la pauvreté n'est pas très pertinent : le coût de la vie est différent d'un pays à l'autre et le dollar a un pouvoir d'achat différent selon les pays ; mieux vaut donc utiliser des indicateurs plus significatifs, d'autant plus qu'ils existent !

On peut choisir la méthode utilisée pour calculer le taux de pauvreté monétaire à l'intérieur de chaque pays, c'est à dire considérer qu'un pays pauvre est un pays dont le PIB par tête est inférieur à la moitié (ou à la médiane) du PIB mondial moyen. Si on veut connaître l'évolution de 1990 à 2002, les pays pauvres en 1990 sont ceux dont le PIB-PPA par tête est inférieur à 2490 dollars-PPA, c'est à dire à la moitié du PIB mondial moyen de 1990, et en 2002, les pays pauvres sont ceux dont le PIB-PPA par tête est inférieur à 3902 dolars-PPA, c'est à dire à la moitié du PIB mondial moyen de 2002 ; Cette méthode donne les résultats suivants : les 75 pays pauvres ainsi dénombrés en 1990 regroupaient 64 % de la population mondiale, et les 69 pays pauvres ainsi dénombrés en 2002 regroupaient 30 % de la population mondial ; comment peut-on, dans ces conditions, affirmer que le nombre de pauvres ne cesse d'augmenter, alors que le nombre d'habitants des pays pauvres a été divisé par plus de deux ?

On peut également utiliser l'indicateur de développement humain (IDH) du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). Cet indicateur a l'avantage de se fonder, non seulement sur des indicateurs monétaires, mais aussi sur l'espérance de vie à la naissance et sur le degré d'instruction des habitants de chaque pays ; cela permet de situer la pauvreté d'un pays beaucoup mieux qu'à partir des seuls 2 dollars par jour ! Grâce à cet indice, on peut suivre l'évolution du nombre de pays à " développement humain faible " qui sont sans aucun doute les pays les plus pauvres du monde ; quels sont les résultats entre 1990 et 2002 ? En 1990, 62 pays regroupant 1920 millions d'habitants souffraient d'un développement humain faible ; en 2002, dernière année connue, 36 pays, regroupant 756 millions d'habitants, avaient un développement humain faible. Comment peut-on affirmer, à partir de ces chiffres, que la situation ne cesse de s'aggraver ?

Cet indice permet également de suivre l'évolution du nombre de pays à " développement humain élevé ", pays qui rassemblent généralement 3 caractéristiques : ils bénéficient d'un PIB par tête, calculé selon la parité de pouvoir d'achat, de plus de 10 000 dollars ; ils scolarisent plus de 90 % de leurs enfants et ont une moyenne d'espérance de vie à la naissance proche de 75 ans. " Aujourd'hui, 48 pays rassemblant un peu plus de 1 milliard d'habitants, soit un peu moins de 20 % de la population mondiale, entrent dans cette catégorie ; pour l'avenir, une simple projection permet de montrer que les perspectives sont loin d'être alarmantes : dans 10 ans, c'est à dire entre 2010 et 2015, on peut affirmer que près de 2 milliards de personnes sur les 7 milliards d'habitants de notre planète bénéficieront d'un développement humain élevé : il suffira que les pays qui ont actuellement un PIB - PPA de proche de 7 000 dollars connaissent une croissance moyenne de 3 % pour qu'ils atteignent 10 000 dollars par tête ; il s'agira en particulier de la Russie, du Brésil, de la Malaisie, de l'Afrique du Sud, de la Turquie et des PECO qui sont actuellement classés dans la catégorie des pays à développement humain moyen … Ce sont donc plusieurs centaines de millions de personnes supplémentaires qui bénéficieront alors d'un développement humain élevé, et le total des personnes concernées sera bien alors de près de 2 milliards. Entre 2020 et 2025, ce sera au tour de la Chine d'accéder, avec quelques autres pays (notamment du Maghreb et d'Amérique latine), au développement humain élevé, grâce à une croissance annuelle qui ne sera sans doute plus de 7 à 8 % par an, mais plus vraisemblablement de 5 % par an. Ce sont alors 4 milliards de personnes, sur les 7,5 à 8 milliards d'habitants que comptera alors notre planète, qui auront accédé au développement humain élevé, soit une personne sur deux, en attendant l'Inde pour la décennie suivante !

Un troisième indicateur va dans le même sens : il s'agit de " l'indicateur de pauvreté humaine et salariale " (IPH) du PNUD : cet indicateur permet de calculer le pourcentage de " pauvres " des pays en développement, en prenant en considération 4 facteurs : la pauvreté monétaire (pourcentage de la population au dessous de la moitié du revenu moyen ou médian), la probabilité à la naissance de mourir avant 40 ans, le taux d'analphabétisme des adultes, l'insuffisance pondérale des enfants ; concernant l'évolution récente, nous ne pouvons comparer 2002 qu'avec 1995, puisque la première parution de cet indicateur concerne 1995 ; les résultats sont les suivants : l'IPH de la Chine (1,3 milliards d'habitants) est passé de 17,1 en 1995 à 13,1 en 2002 ; l'IPH de l'Inde (1 milliard d'habitants) est passé de 35,9 à 31,4 ; l'IPH de l'Indonésie (217 millions d'habitants) est passé de 20,2 à 17,8 ; l'IPH du Nigeria (121 millions d'habitants) est passé de 40,5 à 35,1 … Il est vrai que, parmi les pays à développement humain faible en 2002, 11 ont un IPH plus élevé en 2002 qu'en 1995, mais ces pays ne regroupent que 160 millions d'habitants !

Bref, tous les chiffres montrent qu'il y a de moins en moins de pays pauvres et de moins en moins de pauvres dans le monde, et tout indique que cette tendance va continuer ; comment se fait-il que tout le monde ou presque affirme l'inverse ?
[FIN]

[SOURCE]
http://www.globeco.fr/pluspauvres.htm

[SAM]
Quelle honte !!

mardi, décembre 27, 2005

Web 2.0? It doesn't exist

[BEGIN]
No, I am not turning into a "flat-earther." The world is pear-shaped, Pluto is not a planet, and global warming exists.

But Web 2.0 does not exist.

The advances being touted under the general umbrella of Web 2.0- advances written about with considerable skill on our own Web 2.0 Explorer Blog by our own Richard MacManus - well, of course those advances exist. RSS, Social Media, content aggregation, podcasting, you have it.
My problem is not with the characterization of the components of Web 2.0. It is the implication inherent in the very livery, "Web 2.0," that I just don't get.

How did we get here? First of all, Web 2.0 is a marketing slogan. For perspective on this, let us go to what some would call a creature of Web 2.0 itself- Wikipedia. Here's what Wikipedia has to say about this Web 2.0:

The term "Web 2.0" refers to what some people see as a second phase of development of the World Wide Web, including its architecture and its applications. It was coined by Dale Dougherty during a meeting between O'Reilly and Associates (a computer book publisher) and MediaLive International (an event organizer) as a marketable term for a series of conferences.
There you have it. A slogan. Most marketers have them.
The problem I have with this "Web 2.0" slogan is that it is a contrivance, meant to imply a unified movement or wave toward a better Web. Just the very numbering of the thing brings out my moo-goo detector: 1.0 sounds like a beginning. 2.0 (as opposed to a tenth-decimal, such as 1.7 or a 2.4 implies - by its very roundness, a coordinated, standards-based, like-minded rebirth, reconstruction, renaissance, resurrection, whatever you want to call it. 2.0 is the ideal number for such an impression: it implies a concerted, noble effort at refreshing an inspired, but now aging, creation. even "3.0" implies, well, we didn't get it right the first time, 2.0 was transitory and is getting long in the tooth, so here we are transitioning to 3.0. But 2.0 sounds good.

Well, Web 2.0 is bunk. Not that the elements of this rebirth aren't there. I write about some of them, and Richard has them nailed. It's just that they cannot be classified under a common umbrella. They are forward lurches of various standards and technologies, some compatible, some not. Some revolutionary, some evolutionary, some impractical. Some are collaborative, others are highly competitive with each other.

Now, I'll point out what the Wikipedia article describes Web 2.0 consists of. The article attributes the elements of Web 2.0 as "one or more of the following:
"A transition of websites from isolated information silos to sources of content and functionality, thus becoming a computing platform serving web applications to end users;

A social phenomenon referring to an approach to creating and distributing Web content itself, characterized by open communication, decentralization of authority, freedom to share and re-use, and "the market as a conversation";

A more organized and categorized content, with a more developed deeplinking web architecture.;

A shift in economic value of the web, potentially equalling that of the dot com boom of the late 1990s.

Wow, that's one broad umbrella. My problem with all this is not that the changes described in each of these points aren't real, it is just that many of these changes are incremental, and only related to each other in the broadest, most general sense.

That is, until some clever marketers wanting to charge a fortune for you to attend their conferences dreamed this one up. Dreamed Web 2.0 up as a nice-off-the-tongue, easily memorable descriptor for come to our conferences, learn about what's hot.
Or, as Wikipedia puts it:

Skeptics argue that the term is essentially meaningless, or that it means whatever its proponents decide that they want it to mean in order to convince the media and investors that they are creating something fundamentally new, rather than continuing to develop and use well-established technologies.

Well-put, Wikipedia! Your thoughts?
.
.
[END]

[SOURCE]
http://blogs.zdnet.com/ip-telephony/?p=805

[SAM]
NO CONNENT

Bush was using the NSA to spy on Americans, in America, without court orders.

[BEGIN]
Have you been following the business in Washington? Bush was using the NSA to spy on Americans, in America, without court orders. I just listened to Meet the Press, and what a crock the way Secretary of State Rice dodged the issues. What utter disregard for the Constitution. We live in a police state, and all the mentions of 9-11 can't explain away what they did. Even the Republicans are pissed and scared.

Financial Times: "Jimmy Wales, Wikipedia's founder, said a new 'stable' version of the reference would be added to the site and audited to ensure its accuracy."

I took a quick look at the Google Talk API stuff, and realized quickly that it doesn't help me. They're trying to extend Jabber in some way, which is nice, but what I want is an endpoint that I can send XML-RPC messages to to have them be routed through the Google Talk network. I want them to hide all the complexity behind a super-simple interface so I can build applications that run on their network. I want to do Instant Outlining, and use their infrastructure to transport the packets. Wouldn't that be cool? Why not let me help you lock in your network? Oh well. I'll keep waiting. (Or maybe they want to hire someone to integrate this into the Frontier kernel? Seems the long way around.)

There's a blogger's dinner on the 30th in Palo Alto, courtesy of Scoble. I'll be there for sure.
Rogers Cadenhead: "Another person obsessively monitoring his own biography is Wikipedia founder Jimmy Wales, who has edited it frequently, removing references to a credited 'co-founder' of the encyclopedia and obscuring the nature of a pornographic web site he once published."

News.com: "A new online information service launching in early 2006 aims to build on the model of free online encyclopedia Wikipedia by inviting acknowledged experts in a range of subjects to review material contributed by the general public."

Important news. Ross Rader of Blogware and Matt Mullenweg of WordPress are participating in the discussion about blogging tools interop. As Ross says, all it takes is two vendors to make it happen. I'm willing to be the glue, and I can also help by supporting interop in the OPML Editor. I've been writing about this for many years, it would be great to see the users finally get real choice.

Great Santa picture, but warning -- not for people who are truly into the spirit of the holiday. I went to my first Christmas party last night. Someone asked if I was enjoying the holiday season so far. I said yes, I hadn't really noticed it this year. It's the same old thing, as you get older the time goes faster. So really this year's Christmas just melts in with last year's. Life is one big Christmas. Ho ho ho.

I saw that Ron Bloom was interviewed on Business Week and, according to Heather Green, he commented on Adam Curry's editing of the Wikipedia entry on Podcasting. I'm going to avoid the angst and skip the podcast.
[END]

[SOURCE]
http://www.scripting.com/2005/12/19.html#busted

[SAM]
NO COMMENT

vendredi, décembre 23, 2005

Sarkozy ne veut pas de leçons de Jamel Debbouze ou Lilian Thuram


[DEBUT]
Le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy estime ne pas avoir de leçons à recevoir de la part des célébrités issues de l'immigration qui l'ont critiqué. Il a cité Jamel Debbouze, Lilian Thuram ou encore Joey Starr.

"Je ne reconnais aucun titre à Joey Starr, compte tenu de son passé, ni à Jamel Debbouze de me donner des leçons de droits de l'homme ou de respect des autres", déclare-t-il dans un entretien à "Libération". "Nous pouvons comparer nos bilans".

Le rappeur Joey Starr et l'humoriste Jamel Debbouze se sont récemment mobilisés pour inviter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales et à voter.

Nicolas Sarkozy considère par ailleurs qu'il connaît "un peu mieux ce qui se passe dans les banlieues françaises" que le footballeur Lilian Thuram, qui l'avait accusé de jouer le jeu du Front national. "M. Thuram, ça fait bien longtemps qu'il n'a pas été dans les banlieues. Il vit en Italie, avec un salaire qui le regarde", dit-il à propos du champion de la Juventus de Turin.

Nicolas Sarkozy se défend d'être extrémiste et de faire le jeu du Front National. "Je ne me mets pas dans le camp des extrêmes. Jamais personne ne m'y a mis, d'ailleurs", déclare le président de l'UMP.

Depuis son arrivée place Beauvau, le ministre de l'Intérieur affirme avoir "porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec le Front national". Il prend pour exemple la discrimination positive, qu'il oppose à l'immigration zéro prônée par le parti de Jean-Marie Le Pen.

Il rappelle qu'il est favorable au vote des étrangers aux élections municipales ainsi qu'à une meilleure représentation de l'islam en France.
[FIN]

[SOURCE]
http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/international/i/20051223:brf055

[LIENS]
Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et président de l'UMP :
«Je connais mieux ce qui se passe en banlieue que Thuram»
http://www.liberation.fr/page.php?Article=347064

[SAM]
On verra le resultat en 2007 !!!

Japon: plus besoin de carte de visite avec la poignée de main "high-tech"


[DEBUT]
Le rite de l'échange des cartes de visites va peut-être devenir obsolète grâce à une invention nippone, qui permet à deux personnes de voir s'inscrire automatiquement sur leur téléphone portable le nom et les fonctions de leur interlocuteur rien qu'en se serrant la main.

Cette technologie, mise au point par le géant japonais de la téléphonie NTT, consiste à employer le corps humain comme vecteur de transmission de données en faisant circuler dans les membres un courant électrique de très faible voltage.

Deux personnes équipées d'un boîtier spécial d'un poids de 50 grammes pourront ainsi, par simple contact corporel, voir s'afficher les coordonnées de leur interlocuteur sur leur téléphone ou sur leur agenda électronique.

"L'information sera datée comme un courrier électronique, ce qui aidera à se souvenir de quelles ont été les personnes rencontrées et à constituer un carnet d'adresses", a expliqué à l'AFP Tadashi Monotani, chercheur chez NTT.

La technologie, baptisée RedTacton, sera mise en pratique d'ici deux ou trois ans. Selon NTT, elle pourra trouver un grand nombre d'autres applications, comme faire sonner un signal d'alarme au moment où une personne touche une boîte d'un médicament qui lui est interdit.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.msn.fr/news/tec/?or=afprtrs&cat=tec&id=051222093333.prl9lz77.asp

[SAM]
Ils sont fous ces Japonais

Vers une interopérabilité universelle via Festoon ?

[DEBUT]
La société Santa Cruz Networks a lancé hier Festoon Unity. Qu’est ce donc ? Festoon Unity permet aux utilisateurs de différents services de messagerie de se parler et de se voir.
Ainsi, un utilisateur de Google Talk pourrait converser avec un utilisateur d’MSN Messenger de même qu’un utilisateur de Yahoo Messenger pourrait faire de même avec un utilisateur d’AIM.

" Les gens n'ont pas besoin d'avoir le même programme e-mail ou la même compagnie téléphonique pour s'envoyer des messages ou s'appeler" , explique Itzik Cohen, PDG de Santa Cruz Networks.
" Nous pensons que cela devrait être aussi simple que les communications vocales ou vidéo. Festoon Unity permet de connecter différents services de messagerie instantanée de façon à ce que les utilisateurs puissent s'appeler indépendamment des services et de façon aussi simple qu'envoyer un message instantané un email."

Extrait du communiqué de presse publié hier :"Grâce à Festoon, les utilisateurs IM peuvent effectuer en toute sécurité des appels vocaux et vidéos en groupes de plusieurs centaines tout en partageant des photos, des tableurs, des présentations ou des applications avec les autres participants à l'appel. Pour les prochaines versions, les utilisateurs seront en mesure de télécharger des effets vidéos supplémentaires, accéder à notre bibliothèque de personnalités et de papier peint et plus encore. En plus de Festoon Unity, d'autres nouvelles fonctionnalités de cette remise à niveau comprennent, entre autres, une vitesse vidéo considérablement améliorée, la synchronisation voix-vidéo, une audio de groupe améliorée, le support automatique du proxy ainsi que plusieurs nouvelles personnalisations EyeCandy ".

Sachez qu’aujourd’hui, Festoon permet de connecter les utilisateurs de Skype et de Google Talk. Cependant, début 2006, Festoon Unity devrait s’appliquer à AOL Instant Messenger (AIM), Yahoo! Messenger et MSN Messenger.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.mess-france.com/actualite_649_vers-une-interoperabilite-universelle-via-festoon-.html
[LIENS]

[SAM]
PAS DE COMMENTAIRE

Les fondateurs de Google hommes de l'année pour le Financial Times


[DEBUT]
Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, 32 ans tous les deux, ont été désignés hommes de l'année par le Financial Times pour l'impact que le moteur de recherche, créé il y a 7 ans, a eu sur les internautes, a annoncé vendredi le quotidien économique britannique.

Le journal relève également la valeur croissante de Google sur le marché des actions où la compagnie vaut maintenant 130 milliards de dollars (109,5 milliards d'euros) ce qui la place au même niveau qu'IBM et juste derrière Microsoft et Intel.
Selon le FT, les autres candidats au titre d'homme de l'année était le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi et le président ukrainien Victor Iouchtchenko.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.msn.fr/news/tec/?or=afprtrs%26cat=tec%26id
=051223065826.zr7tlu9e.asp


[SAM]
PAS DE COMMENTAIRE

Bilan 2005 des attaques visant les messageries instantanées

[DEBUT]
Le site IMLogic publie régulièrement des informations sur les menaces virales et autres durant l’année. L’occasion pour nous en cette fin d’année de dresser un petit bilan sur les cotés obscurs du monde de la messagerie instantanée, bilan qui n'est pas des plus rassurants...

Croissance des menaces de 1500 % entre 2004 et 2005



Si l’on regarde d’une manière globale le nombre de menaces apparues en 2005 comme le montre le graphique ci-après, on remarque une croissance vertigineuse de 1500%... guère rassurant. Quand on garde à l’esprit que la plupart des vers subissent x mutations (ou variantes dirons nous) en un minimum de temps (exemple de Bropia), on peut comprendre d’une certaine manière ce nombre croissant.

Cibles de ces 3 derniers mois



Si l’on zoom plus précisément sur les cibles de ces menaces de virus et cie sur ces 3 derniers mois, on remarque qu’elles concernent principalement AIM. MSN arrive en deuxième position.
Cibles de l’année 2005Cependant (et c'est plus parlant), si l’on regarde l’ensemble de l’année 2005, on se rend compte qu’MSN Messenger arrive largement en tête des cibles avec 57.5% des attaques (MSN Messenger et Windows Messenger réunis). 1 attaque sur 2 vise donc directement le réseau MSN, logique cependant puisque MSN Messenger est aujourd’hui l’une des messageries instantanées les + utilisée au monde (1er en France). Si l’on cherche à nuire, autant visant le plus grand nombre non ?



Sur ce graphique, vous remarquerez bien évidemment l’absence du petit dernier Google Talk.
Avec le jeu des alliances récents des différents acteurs du monde de la messagerie instantanée (MSN+ Yahoo, Google + AIM + "Jabber"), tout porte à croire que ce (triste) paysage changera en 2006… et contribuera une fois de plus à renforcer la vigilance de chaque utilisateur. L’année 2006 sera-t’elle un bon cru pour nos ver(re)s ? Les paris sont ouverts.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.mess-france.com/actualite_646_bilan-2005-
des-attaques-visant-les-messageries-instantanees.html

[LIENS]
IMLogic

[SAM]
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Quinze événements qui ont fait l'année 2005

[DEBUT]
Le rachat de Skype par eBay, de Lastminute par Sabre, de Tiscali par Alice ou encore de Cegetel par Neuf Telecom, les IPO de Meetic et Rue du Commerce, le cartel de opérateurs mobiles, l'ouverture du ".eu", le lancement de MSN Keywords... L'année 2005 en 15 événements marquants.

Les 15 événements qui ont fait 2005

1. eBay : cap sur la croissance externe
Le site d'enchères américain a donné un coup d'accélérateur à sa croissance en 2005, passant à l'offensive en termes d'acquisitions. Si le rachat de l'éditeur de solutions de VoIP Skype, pour 3,3 milliards d'euros (lire l'article du 13/09/05), a certainement été l'opération de fusion-acquisition la plus commentée de l'année, eBay a également mis la main cette année sur le shopbot Shopping.com (620 millions de dollars), la branche sécurisation des paiements de Verisign (360 millions de dollars), le site de petites annonces Gumtree.com, et Opusforum. eBay, qui avait fait profil bas sur les acquisitions depuis Paypal en 2002, attend de ces opérations de fortes synergies pour se renforcer dans le commerce électronique et le micro-paiement.

2. Meetic et Rue du Commerce en Bourse
2005 aura marqué le retour en grâce des valeurs Internet en Bourse. A ce titre, les deux introductions les plus importantes de l'année, et les seules sur le marché principal Eurolist, sont celles des deux pure players Rue du Commerce et Meetic. Le site marchand spécialisé dans la vente de matériel high-tech s'est introduit à un cours de 15,60 euros le titre, ce qui valorisait la société à 167,4 millions d'euros (lire l'article du 03/10/05). Quant au titre du site de rencontres, il cotait 22,30 euros pour sa première journée, valorisant la société 367,3 millions d'euros (lire l'article du 14/10/05). Au 21 décembre, les titres Rue du Commerce et Meetic avaient progressé respectivement de 5,9 % et 33,3 %. Ces deux IPO resteront le symbole de la bonne santé du secteur cette année, signe que le développement des start-ups peut à nouveau se financer sur les marchés.

3. Les opérateurs mobiles à l'amende
Fin de vacances agité pour les opérateurs mobiles. En ce mois d’août, le Canard Enchaîné et le Parisien révèlent les extraits d’une enquête de la DGCCRF qui font l’effet d’une bombe : Orange, SFR et Bouygues Telecom auraient échangé des informations confidentielles et se seraient entendus sur leurs parts de marché respectives durant plusieurs années. Verdict, quatre mois plus tard : 534 millions d’euros d’amende pour ce qui, depuis, a été désigné comme le "cartel mobile" par l’UFC-Que Choisir (lire l’article du 02/12/2005). En attendant la décision en appel. Mais, paradoxalement, la bombe du mois d’août pourrait bien faire le bonheur des opérateurs. La justice pourrait voir, dans la divulgation du dossier, un vice de forme. C’est en tout cas le souhait des opérateurs. Et la plus lourde sanction prononcée en France pour pratiques anti-concurrentielles pourrait ainsi ne jamais aboutir.

4. La Chine, nouvel eldorado d'Internet
Avec la deuxième population internaute du monde et un potentiel de croissance énorme (moins de 8 % des foyers sont connectés), la Chine attire toujours plus les convoitises des acteurs Internet américains. En août 2005, Yahoo a fortement accentué sa présence dans le pays, prenant 40 % du site marchand Alibaba, bien implanté dans le secteur de l’e-commerce BtoB, en croissance annuelle de 95 % (lire l'article du 12/08/05). Le très fort intérêt pour l’Internet chinois se retrouve aussi dans l’entrée spectaculaire de Baidu au Nasdaq. Le premier jour de son IPO, le 5 août 2005, le titre du moteur de recherche chinois, dont Google possède 2,6 %, gagnait 354 %, un chiffre digne de l’âge d’or des dotcom. L’opération a rapporté 109 millions de dollars (lire l'article du 09/08/05).

5. Mariage à l'italienne
Après plusieurs mois de rumeurs sur les éventuels repreneurs de Liberty Surf, la filiale française déficitaire du FAI italien Tiscali, c'est Telecom Italia qui a finalement remporté la partie. Montant des gains : 266 millions d'euros. Les deux groupes ont officialisé leur accord le mardi 5 avril 2005 (lire l'article du 07/04/05). Près de trois ans après avoir vendu dans un mouvement de recentrage sa filiale française 9Telecom au groupe Louis Dreyfus, puis retraversé les Alpes en novembre 2003 avec le lancement de l'offre d'accès Internet Alice, Telecom Italia a pris durablement position sur le marché français. La preuve : un investissement de 350 millions d'euros sur trois ans dans le déploiement de sa propre infrastructure pour le dégroupage. Le 1er septembre 2005, la marque Tiscali a disparu au profit d'Alice.

6. Neuf épouse Cegetel
Après deux tentatives de rapprochement en 2004, Cegetel, filiale de SFR et de la SNCF, et Neuf Telecom, filiale du groupe Louis Dreyfus, sont finalement parvenus à un accord : le 10 mai dernier, les deux groupes ont officiellement annoncé leur fusion. La nouvelle entité a pris le nom de Neuf Cegetel et est désormais détenue à 72 % par les actionnaires de Neuf Telecom et à 28 % par SFR, lui-même filiale de Vivendi Universal (lire l'article du 12/05/05). D'un point de vue commercial, les deux marques sont restées distinctes, mais s'appuient sur un réseau commun de transport de voix et de données IP. Le mariage des deux groupes a reçu le feu vert de Bercy le 12 août 2005. Neuf Cegetel a par ailleurs confirmé son intention de s'introduire en bourse le plus rapidement possible, d'ici le début 2007, afin d'accompagner sa croissance.

7. Opodo s'empare de Karavel et de Vivacances
Les grandes manœuvres attendues sur le marché du voyage en ligne ne se sont pas fait attendre. Dès février, Opodo a annoncé le rachat de Karavel pour un montant de 60 millions d'euros (lire l'article du 03/02/05). Cette acquisition offrait à la filiale d'Amadeus le moyen d'enrichir son offre sur le segment des séjours packagés, via le site Promovacances, ainsi qu'un renforcement de sa position sur le marché français. Dans un second temps, Amadeus s'est dessaisi en juillet de ses 79 % de parts dans Vivacances et Opodo a lui racheté la totalité des parts plus celles de Galeries Lafayette. Vivacances a donc rejoint le portefeuille de marques rassemblées sous la houlette d'Opodo. Le nouvel ensemble vise un chiffre d'affaires de 430 à 470 millions d'euros sur 2005.

8. Sabre fait main basse sur Lastminute
Attisant les convoitises sur un marché en pleine consolidation, Lastminute a finalement été racheté pour 1,03 milliard de dollars par Travelocity Europe, la filiale européenne du GDS Sabre (lire l'article du 13/05/05). Par ce rachat, Sabre peut prétendre prendre part à la bataille que se livrent en Europe les poids lourds du secteur du tourisme en ligne. Le processus d'acquisition de la société a été initié au mois de mai et s'est finalisé fin juillet. Les deux entités françaises sont regroupées sous la marque Lastminute.com, et Pierre Alzon, en assure la direction. Toutefois, Odysia, la marque française de Travelocity, continue d'exister.

9. Les premières expériences de TV sur mobile
Le rêve des patrons de chaînes de TV et des "couch potatoes" de pouvoir regarder la télévision partout est-il en train de se réaliser ? En cette année 2005, en tout cas, sont apparus de nouveaux comportements. Place au quatrième écran : après le cinéma, la télévision et l’ordinateur, le téléphone portable s’impose de plus en plus comme un objet vidéo à part entière. Le lancement de la 3G et d’Edge l’ont rendu possible. Mais l’explosion est prévue avec le DVB-H ou le DNB, dont les premiers tests ont démarré cette année (voir le diaporama). Reste désormais à trouver un modèle économique qui satisfasse à la fois l’utilisateur, les opérateurs mobiles, les constructeurs de terminaux et les chaînes de télévision, de plus en plus intéressées par le secteur.

10. VOD : accord entre le cinéma et les FAI
Après plus d'un an d'âpres négociations, les fournisseurs d'accès Internet et les professionnels du cinéma français sont finalement parvenus à un accord sur la constitution d'une offre légale de vidéo à la demande (VOD) sur Internet. Signé le 20 décembre, ce "protocole d'accord interprofessionnel" fixe la fenêtre de la VOD à 33 semaines après la sortie des films en salle. Les films pourront être vendus à l'acte ou à l'abonnement, en streaming ou en téléchargement définitif. L'accord garantit une rémunération minimale des ayants droit sur une base de 50 % pour les nouveautés et 30 % pour les œuvres de catalogue, et une contribution des FAI au financement du cinéma européen de 5 %, dont 3,5 % pour les œuvres en langue française (lire l'article du 22/12/05).

11. MSN lance son offre de liens sponsorisés
Baptisée MSN Keywords, la solution du portail vient se substituer à celle du réseau Overture, même si l'accord de partenariat entre les deux acteurs continue à courir jusqu'en juin 2006, en particulier pour ce qui est des liens contextuels (une solution que ne propose pas encore MSN Keywords). Une nouvelle plate-forme publicitaire, AdCenter, accompagne ce lancement pour offrir aux annonceurs un point d'entrée unique aux diverses offres publicitaires de MSN (lire l'article du 27/09/05). Ce lancement permet au portail de raccrocher avec ses deux concurrents, Yahoo et Google, en ce qui concerne les revenus publicitaires. AdCenter proposant par ailleurs de nouvelles solutions de ciblage, l'entrée de MSN sur ce marché très concurrentiel annonce aussi les prochains enjeux du secteur en 2006, qui devrait voir se développer des outils de ciblage comportemental.

12. Google écrase la bourse
Certains ne peuvent vraiment pas se plaindre de cette année 2005… Les actionnaires de Google, par exemple, qui ont vu la valeur de leur portefeuille augmenter de 123 % en un an. Car le moteur de recherche aura été l’un des principaux animateurs du Nasdaq, au point d’entrer dans le cercle fermé du Nasdaq-100 (lire l’article du 13/12/2005). Sous la barre des 200 dollars fin 2004, le titre a ensuite connu une ascension régulière, jusqu’à flirter avec les 450 dollars lors des dernières séances de l’année. La valorisation de Google atteint désormais des sommets jamais vus pour une société Internet : au cours de cette année 2005, elle a allègrement dépassé les 100 milliards de dollars et lorgne aujourd’hui vers les 150. Certains y voient un retour de la bulle, d’autres la preuve de la maturité du marché.

13. InterActiveCorp mute
2005 aura été décisive pour le conglomérat de Barry Diller. Après des années d'expansion pendant lesquelles InterActiveCorp (IAC) n'a cessé d'avaler des acteurs majeurs du Web américain, sur des marchés tels que la banque en ligne, l'immobilier, la billetterie ou encore le tourisme, le colosse s'est séparé, en août 2005, de ses activités voyages, regroupées depuis dans une spin-off baptisée Expedia (lire l'article du 05/08/05). Objectifs : consolider le cours de bourse d'IAC malmené par les fluctuations du tourisme et le départ de collaborateurs, et donner les moyens à cette activité de financer son développement en Europe. Auparavant, IAC avait complété son empire en rachetant pour 1,9 milliards de dollars, le moteur de recherche américain Ask Jeeves (lire l'article du 23/03/05), afin de se positionner sur le marché de la recherche localisée, nouvelle niche de croissance de la publicité en ligne.

14. Lancement du ".eu"
L’idée d’une extension européenne était dans l’air depuis 1999, mais il aura fallu presque sept ans de consultations et de négociations pour finaliser le ".eu", régulé par l’Eurid (European Registry for Internet Domains). L’extension a été validée en mars 2005 par l’Icann, l’organisme international qui régule le nommage sur Internet. En mai, le site de l’Eurid devient le premier ".eu". Seules les entreprises, organisations ou personnes physiques établies dans l’Union peuvent prétendre au ".eu". Le 11 décembre s’est ouverte la phase d’enregistrement prioritaire, dite de "sunrise", pour les propriétaires de marques déposées. Les Etats-membres avaient déjà réservés 1.400 noms de domaines géographiques. Depuis, plus de 105.000 noms de domaines ont été demandés, parmi lesquels "sex" arrive largement en tête, suivi de "hotel".

15. Droits d'auteurs, P2P : Le Parlement s'apprête à trancher
Faute de n'avoir pas transposé à temps la directive européenne de mai 2001 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information (DADVSI), le gouvernement français a décrété une procédure d'urgence pour faire adopter, d'ici la fin de l'année, par l'Assemblée nationale un projet de loi pour mieux protéger les œuvres sur Internet. Systèmes de gestion des droits, responsabilité pénale des éditeurs de logiciels de P2P, droit à la copie privée, logiciel libre sont au cœur de ce débat qui a débuté le 20 décembre dernier et qui oppose les représentants des ayants droits aux associations de consommateurs, aux défenseurs du logiciel libre et aux responsables de bibliothèques (lire l'article du 20/12/05). La partie s'annonce serrée et sans doute plus longue de prévue car les députés ont adopté peu avant minuit, le mercredi 21 décembre, des amendements légalisant les échanges de fichiers sur Internet via le P2P.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.journaldunet.com/0512/051223evenements2005.shtml

[SAM]
Merci "Le Journal du Net".

Microsoft et Google : accord sur le 'cerveau' Kai-Fu Lee


[DEBUT]
Les deux géants Microsoft et Google mettent fin au conflit judiciaire qui les oppose sur l'ingénieur chinois Kai-Fu Lee.

Microsoft et Google mettent fin à la bataille judiciaire qui les opposait sur ce que le premier qualifiait de 'vol de cerveaux' et qui n'était pour le second qu'un simple recrutement.

Rappel des faits : en juillet dernier, Google annonce l'ouverture d'un centre de recherche-développement en Chine, afin d'y attirer des cerveaux pour créer de nouveaux produits. Jusque-là, rien à dire. Mais pour diriger ce centre, Google a décidé de recruter un scientifique, présenté comme "un pionnier de l'industrie" informatique en Chine, le Dr Kai-Fu Lee.

Sauf que ce docteur a été récemment vice-président de Microsoft après avoir fondé le centre de recherches chinois (380 scientifiques) du numéro un mondial des logiciels.

En août, Microsoft obtient d'un juge une 'ordonnance restrictive temporaire' qui impose au docteur Lee d'apporter la preuve qu'il exerce chez Google d'autres activités que celles qu'il exerçait chez l'éditeur, en contrepartie d''accords de confidentialité et de non concurrence' contractuelles signées par ledit docteur. En clair, il peut travailler chez Google mais en faisant autre chose que de la recherche...

Puis le monde ébahi apprend les propos tenus par Steve Ballmer, patron de Microsoft, en réaction au départ d'un autre ancien salarié chez Google. Des propos rapportés par le moteur à la cour en charge du procès qui l'oppose à Microsoft.

Selon ce document, Steve Ballmer serait entré dans une rage folle à l'annonce du départ de Mark Lucovsky pour Google, en 2004. Les propos attribués à Ballmer sont hauts en couleur... " Putain, je vais enterrer ce mec. Je l'ai déjà fait et je le referai. Putain, je vais tuer Google". ("I'm going to fucking kill Google").

Ballmer dément mollement mais lance une accusation de poids: Kai-Fu Lee aurait transmis à Google des informations confidentielles sur Microsoft, avant même d'avoir quitté ce dernier."

Peu de temps après avoir proposé ses services à Google, et encore employé par Microsoft, le Docteur Lee a expédié à Google un document qu'il préparait pour Steve Ballmer intitulé 'Making it in China', après avoir retiré la mention 'Microsoft confidential' et effectué d'autres changements", une accusation grave portée par Microsoft.

Mais les arguments n'auront pas convaincu le juge de la cour supérieure de King County, Washington, qui a autorisé Kai-Fu Lee à mettre en place un centre de recherche en Chine.

"Microsoft n'a pas suffisamment démontré qu'il peut légalement, ou sans enfreindre les droits de M. Lee, l'empêcher de mettre sur pied un centre de développement pour Google en Chine et d'y embaucher du personnel", a expliqué le juge.

Néanmoins, la victoire n'était pas totale pour Google. Le Docteur ne pourra pas débaucher des employés de Microsoft pour les faire travailler chez Google. Par ailleurs, il ne pourra pas prendre de décisions sur la stratégie liée aux recherches et sur le choix du budget. Ce qui limitera quelque peu son champ d'action... Il lui est également interdit de livrer une quelconque information lié à son ancien poste chez Bill Gates.

De plus, cette décision n'était que temporaire. Le procès sur le fond devait avoir lieu en janvier 2006. Pour autant, la situation se présentait mal pour Google.

Mais Microsoft et Google, dont le conflit et les décisions de justice ne faisaient qu'envenimer les relations - pour peu qu'il y ait eu entre les deux géants – ont fini par s'entendre.

Certes, les termes de l'accord n'ont pas été révélés et restent confidentiels, mais chez les trois protagonistes de l'affaire, on affirme qu'ils sont satisfaisants.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=13021

[LIENS]
Affaire Kai-Fu Lee: victoire en demi-teinte pour Google
Affaire Kai-Fu Lee (suite) : la riposte de Microsoft
Kai-Fu Lee : la bataille fait rage entre Google et Microsoft

[SAM]
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jeudi, décembre 22, 2005

Les 'blogs' : une passion de jeunesse

[DEBUT]
Une étude publiée par l'institut Médiametrie met en exergue l'attachement des plus jeunes aux 'blogs', ces sites web personnalisés faciles à mettre en place et qui ont suscité un débat sur la liberté d'expression.

Que les jeunes renouent avec l'écriture est sans doute l'aspect le plus positif des 'Web logs' ou blogs. Après les calomnies de professeurs ou la publication de photos osées de ses camarades de classe, c'est une autre histoire qui surgit.
L'étude de Médiamétrie révèle la forte implication des jeunes dans ce nouveau moyen de communication.

Plus de 8 blogueurs sur 10 (82%) ont moins de 24 ans, a annoncé ce 15 décembre l'Institut d'études. Pour ce premier bilan du phénomène, Médiamétrie précise que 35% des 'blogueurs' ont de 11 à 15 ans et 47% de 16 à 24 ans.

Plus d'un blogueur sur deux (52%) est un étudiant et plus d'un blogueur sur deux (54%) est une femme.

Au deuxième trimestre 2005, 73% des internautes français déclarent savoir ce que sont les blogs. Neuf internautes sur 10 (89,1%) de 15 à 24 ans connaissent les blogs. Seulement 53% des seniors connaissent leur existence.

En octobre 2005, 3.428.000 internautes ont consulté au moins un blog édité par Skyblog, 2.212.000 internautes ont fait de même avec au moins un blog édité par la société Six Apart et 1.815.000 internautes avec la plate-forme Over-blog.

Les blogs sont consultés chaque mois par 6,7 millions d'internautes, soit 28% des internautes français. Au troisième trimestre 2005, 2,2 millions d'internautes déclarent avoir déjà créé un blog, soit près d'un internaute sur 10 (9,3 %).

Pour les principales plates-formes de blogs, Skyblog, qui "a connu une ascension fulgurante en termes d'audience", est numéro un avec +130 % d'internautes sur un an.

A propos de l'étude:
Ces résultats sur les blogs s'appuient, explique Médiamétrie, "sur la gamme de produits et services développés et commercialisés par le département Internet et nouveaux médias de Médiamétrie: les Observatoires multimédia, le Panel d'audience et Médiamétrie/NetRatings".
[FIN]

[SOURCE]
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12913

[SAM]
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Tim Berners-Lee, créateur du Web, commente son 'blog'


[DEBUT]
Celui qui est considéré comme le créateur du Word Wide Web vient de créer son 'blog', juste à temps pour célébrer le 15e anniversaire de sa création.

Tim Berners-Lee affiche un (petit) temps de retard, mais personne ne lui en voudra. Le créateur des concepts fondamentaux de la Toile sur Internet, directeur du WWW Consortium, reconnaît implicitement qu'il prend ainsi au sérieux le phénomène des 'weblogs' (ou 'blogs'). Il crée le sien.

"WWW était plein de bon nombre de substances intéressantes, mais pas un espace pour la conception communautaire, pour discourir avec des auteurs communautaires", écrit-il sur son 'blog'.Depuis l'arrivée du phénomène populaire des 'weblogs', assimilables à des sites ou journaux personnels en ligne, le paysage change. Ces 'blogs' permettent à tout un chacun de venir déposer ses commentaires - tout comme celui des "wikis", ces sites au caractère encyclopédique où le visiteur peut apporter sa contribution.Tim Berners-Lee affirme: "Je n'étais pas fou de penser que les gens aurait besoin d'un espace créatif".Il vient donc de démarrer son 'blog', l'occasion de se frotter un peu plus aux nouveaux outils de blogging qui prolifèrent.

http://dig.csail.mit.edu/breadcrumbs/node/38

[FIN]

[SOURCE]
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=13001

[SAM]
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Le Projet de loi relatif au droit d’auteur et aux droits voisins discuté à l’Assemblée nationale


[SOURCE]
Le projet de loi sur le droit d’auteur et le droit voisin, discuté à l’Assemblée nationale les 20 et 21 décembre 2005, est la transposition en droit français de la directive européenne sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information. Ce projet de loi concilie le respect de deux valeurs d’importance égale : la légitimité de la rémunération des créateurs et l’accès du plus grand nombre à la culture et à la connaissance.

Le ministre de la Culture et de la Communication, interrogé le 19 décembre 2005 dans le quotidien Le Monde, parle de ce projet de loi comme d’une "troisième voie, celle de l’information et de la responsabilité (...) Il protège la liberté de création et la diversité tout en prenant en compte l’étape majeure de l’offre légale en ligne pour la musique et le cinéma".

Le projet s’articule autour de quatre points :

1. Les conditions de l’émergence d’une offre légale diversifiée
Le projet de loi propose un cadre juridique qui garantit la copie privée tout en protégeant les oeuvres. En créant les conditions de la confiance, pour les ayants droits qui utilisent des mesures techniques de protection, le texte permet l’essor de nouveaux modèles économiques au bénéfice du consommateur.

Renaud Donnedieu de Vabres a rappelé que "la loi ne remet d’aucune manière en cause la copie privée ou sa notion d’utilisation dans un cercle familial".

2. Une meilleure prévention et des sanctions adaptées
La "réponse graduée" (qui fera l’objet d’un amendement au projet de loi) permet d’envoyer des messages de prévention et d’éviter aux internautes d’être poursuivis au tribunal correctionnel. Un collège des médiateurs sera créé pour réguler les mesures techniques et maintenir un équilibre entre les mesures techniques de protection et l’exception de copie privée.
"Cette "réponse graduée" devrait être reprise au niveau européen, voire au-delà", a précisé le ministre de la Culture et de la Communication.

L’amendement dit "super distribution", permet de responsabiliser les éditeurs de logiciels en les incitant à respecter les droits de propriété littéraire et artistique. La responsabilisation des opérateurs de logiciels favorisera l’émergence d’offre de systèmes d’échanges "pair-à-pair" légaux.

3. Faciliter l’accès aux oeuvres pour les personnes handicapées
Le projet de loi crée une exception pour faciliter l’accès à la culture des personnes affectées d’un handicap.

4. Le dépôt légal numérique
Il permet la numérisation du dépôt légal et sa consultation en ligne par des chercheurs sur des postes dédiés. Il met en place le dépôt légal du web qui représente une part croissante de l’information échangée et donc, à terme, de notre mémoire collective.
Enfin le ministre de la Culture et de la Communication a tenu à s’exprimer le 21 décembre 2005, dans un entretien donné à Europe 1, sur "l’accord qui a été signé, [le 20 décembre 2005], entre les fournisseurs d’accès à Internet, le monde du cinéma et le monde de la télévision, [qui] est une fantastique nouvelle pour l’emploi, pour toute la filière du cinéma, parce que ce sont des investissements d’Internet vers le soutien au cinéma".
[FIN]

[SOURCE]
http://www.internet.gouv.fr/article.php3?id_article=195

[SAM]
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Croissance record du Web en 2005


[DEBUT]
Selon le cabinet de recherche Netcraft, le Web a connu une croissance de 2,68 millions d’adresses (noms de domaines) de septembre à octobre 2005, et de 17,5 millions d’adresses depuis le début de l’année, pour atteindre 74 409 971 domaines actifs. Netcraft souligne que la plus importante croissance enregistrée depuis les dix ans qu’il mène son enquête sur le nombre de domaines actifs remonte à l’an 2000, soit aux meilleurs moments de la bulle des pointcom, alors qu’il avait recensé 16 millions de nouveaux domaines.

Malgré certaines failles passées dans la méthodologie de Netcraft pour arriver à des chiffres précis signalés entre autres par la BBC, l’analyste Rich Miller estime que les données sont fiables et reflètent fidèlement l’état de la situation. Selon Miller, la hausse serait principalement attribuable à trois facteurs. D’une part, il constate l’arrivée en ligne de beaucoup de petites entreprises et d’organisations de taille modeste qui estiment maintenant essentiel d’être présents sur le Web. D’autre part, les spammeurs multiplient les sites Web pour tenter d’obtenir de meilleurs résultats dans les moteurs de recherche.

Le troisième facteur contribuant à la hausse du nombre de noms de domaines serait la mouvance blogue. Les blogues hébergés des services gratuits comme Blogspot de Blogger, par exemple, ne sont pas comptés comme des noms de domaines actifs, seul le domaine générique blogspot.com l’est. En revanche beaucoup de blogueurs, même s’ils utilisent des plate-formes d’édition (Blogger, Typepard, MovableType, etc.), hébergent leurs blogues sur leurs propres nom de domaine (martinepage.com, pierretessier.com, anniestrohem.com, warrenkinsella.com, andrewsullivan.com, etc.).

Pour ce qui est du nombre total de blogues, sujet souvent controversé, The Blog Herald estime qu’en octobre 2005, il y aurait plus de 100 millions de blogues. Le Herald reconnaît qu’il s’agit d’un chiffre approximatif étant donné la difficulté d’assembler des données de ce genre. Le compte par pays donnerait 75 millions, mais la donnée est faussée par l’utilisation de services d’hébergement étasuniens par des étrangers. Le compte par fournisseur de services serait de 134 à 144 millions, mais là encore le recoupement est difficile à établir. C’est pourquoi le Herald parle d’environ 100 millions de blogues; une bonne partie de ce nombre serait composée de spamblogs (même technique que pour les noms de domaines) ou de blogues inactifs.
[FIN]

[SOURCE]
http://cyberie.qc.ca/jpc/2005/10/croissance-record-du-web-en-2005.html

[SAM]
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ProspecTic 2010 : Proximité / Distance


[DEBUT]
Les réseaux entretiennent avec la distance une relation ambiguë. Ils servent d’abord à la parcourir, plus vite, de manière plus fiable, plus sûre et dès lors que le temps de parcours n’est pas nul, plus agréable. On leur demande souvent de la réduire, voire de l’annihiler : les réseaux feraient des Malgaches nos voisins, ils permettraient aux ruraux de partager la modernité (et les cycles de production) des urbains sans en adopter le mode de vie. A l’inverse, on les soupçonne d’imposer de nouvelles distances, d’éloigner les individus les uns les autres, de briser d’anciennes convivialités.

Point d’aboutissement de l’ère des réseaux, les communications mobiles produiraient même, selon Michel Serres, un “espace sans distance”, dans lequel les réseaux eux-mêmes se fondent et disparaissent. Et en effet, physiquement, la distance comme le lieu ont cessé de contraindre les échanges de signes.

Mais comment comprendre, alors, que distance et proximité demeurent des piliers aussi fondateurs de nos pratiques comme de nos représentations ?

Premier exemple : l’urbanisation se poursuit à grande vitesse dans le monde, même si les périphéries croissent plus que les centres-villes. L’”espace des flux” que décrit Manuel Castells s’organise autour de grands pôles urbains mondialement reliés en réseau : un espace nullement homogène, qui ressemble plutôt à notre univers, plein de vide mais troué par endroits de formidables concrétions de matière et d’énergie. Les réseaux de télécommunication, comme avant les réseaux de transport, polarisent l’espace.

Second exemple : contrairement à ce qu’espéraient certains grands réseaux de transport ou de distribution, la fermeture de leurs agences, gares, bureaux, guichets… ne se compense pas simplement par un site web et les contraint à repenser les formes humaines, voire physiques, de leur présence auprès de leurs clients et usagers distants.

Troisième exemple : le télétravail et le téléenseignement n’apparaissent plus tant comme des modèles alternatifs, que comme des ingrédients au sein de dispositifs personnalisés et mobiles dans lesquels, souvent, le regroupement régulier des corps construit le groupe. La mobilité connectée transforme plus profondément notre relation à la distance que les modèles “télé” (travail, santé, services, enseignement…) des années passées, fondées sur l’idée d’un point fixe de référence, qu’il s’agisse du domicile ou du télécentre. Cette mobilité habite, habille, irrigue, irrite la distance, mais elle ne l’abolit pas, elle ne fusionne pas lieu et lien.

Enfin, les études montrent que deux correspondants qui se rencontrent fréquemment télécommuniquent aussi plus souvent que la moyenne. Ce qui, par parenthèse, montre aussi que les réseaux numériques ne contribuent pas particulièrement à isoler les urbains les uns des autres.

Pourtant, on peut aujourd’hui créer et entretenir une vraie relation à distance. Des joueurs d’échecs aux participants des forums et communautés en ligne, les exemples sont nombreux de relations suivies, parfois profondes, nouées en ligne. Dans certains cas, la rencontre en forme l’horizon - et les sites de mise en relation rencontrent un succès dont on ne parle pas assez. Dans d’autres cas, la relation peut vivre et se développer sans aucun contact physique. On sait aussi que certaines équipes, voire certaines entreprises, peuvent fonctionner de manière chaleureuse et efficace à distance ; mais les exemples d’échecs sont tout aussi nombreux et dans la quasi-totalité des cas, les équipes qui marchent prévoient des moments réguliers de convergence physique.

Sommes-nous donc face à une transition ou à une émergence ? La relation à distance attend-elle juste une génération numérique et/ou l’arrivée d’outils qui la rendent aussi naturelle et sensoriellement riche que la relation physique, pour devenir totalement interchangeable avec la rencontre ? Ou bien, y a-t-il une nature propre de la relation distante, celle-ci occupe-t-elle une place à part dans l’éventail des formes relationnelles ? Voici une belle piste pour la recherche et l’innovation : et si, tout en cherchant les moyens de reproduire, dans la distance, les conditions de la co-présence physique, nous partions également en quête de la nature propre de la relation à distance, de l’âme que les réseaux fluides et omniprésents lui ont, sans y penser, peut-être insufflée ?
[FIN]
[SOURCE]
[LIENS]
[SAM]
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États-Unis : Blogues et politique


[DEBUT]
Si certains doutaient encore de l’influence que peuvent avoir les blogues et leurs auteurs sur la politique étasunienne, l’affaire Mehlman/Miers est un exemple de l’attention que les politiciens prêtent aux commentaires qui circulent dans la blogosphère.

La semaine dernière, George W. Bush annonçait la désignation de Harriet Miers au poste de juge à la Cour suprême. Miers, une juriste texane, était avant cette annonce conseillère juridique du président. Le Parti démocrate a alors affirmé qu’il s’opposerait à la nomination de Miers (qui doit être avalisée par le Sénat), estimant ses positions politiques trop à droite. Avec le décès du juge en chef Rehnquist et la démission de la juge O’Connor, il y avait donc deux postes à pourvoir. La stratégie des démocrates a alors consisté à ne pas trop s’opposer à la nomination de John Roberts (reconnu de droite) au poste de juge en chef, espérant la désignation d’une personne d’allégeance libérale pour le second poste à pourvoir. Bien compté, mal calculé.

Mais sitôt la désignation de Miers, la blogosphère de droite politique a vivement critiqué son manque d’expérience car elle n’a jamais de toute sa carrière occupé un poste de juge. Les blogueurs ont estimé que même si c’est une proche conseillère du président, ils ne disposaient donc pas d’un dossier sur les décisions rendues, ses positions sur des enjeux de société comme l’avortement, la peine capitale, l’immigration, et estimaient qu’elle pourrait être influencée par les forces politiques libérales.

Deux jours après sa nomination, un sondage CNN/USA Today/Gallup révélait que 44 % des répondants estimaient que le choix de Miers était «bon ou excellent», et 41 % «convenable ou mauvais». Les blogueurs conservateurs n’ont pas désarmé et ont continué à s’en prendre à la fragilité de la candidature de Miers. Tant et si bien, en fait, que quelques jours plus tard, un autre sondage, cette fois de SurveyUSA, révélait que seulement 12 % des répondants croyaient que le choix de Miers était une brillante décision, et 31 % que c’était une grave erreur.

Mercredi, le président Bush dans une entrevue accordée à la chaîne de télévision NBC s’est senti forcé de défendre le choix de Miers, mais de son côté Ken Mehlman, président du Republican National Committee (la haute instance du Parti du président Bush) s’engageait dans une opération de rattrapage pour le moins inusitée. Comme le rapporte le Financial Times, Mehlman a organisé un appel conférence pour discuter avec certains acteurs influents de la blogosphère de droite, pour parler, entre autres choses, du choix de Harriet Miers, et en expliquer les motifs. Un des blogueurs, le professeur de droit commercial à UCLA Stephen Bainbridge, résume les points abordés au cours de l’appel qui a duré un peu plus de 25 minutes. En plus de Bainbridge, soulignons Lori Bird de PoliPundit, Pat Hynes de anklebitingpundits, Matt Margolis de BlogsForBush, et Ed Morrissey de Captain’s Quarters.

Colmatage efficace? Oui dans le cas de Morrissey qui dit maintenant tendre à appuyer le choix de Miers, non dans le cas de Bainbridge qui affirme que son opinion adverse à Miers n’a pas changé, «beaucoup d’assurances et pas de faits» commente-t-il.

Efficace ou non, et ne tenant pas compte des sondages, l’opération de Mehlman prouve une chose, soit que l’administration Bush perçoit le pouvoir qu’ont les blogueurs d’influer sur l’opinion publique, qu’elle n’hésitera pas à leur demander leur appui.
[FIN]

[SOURCE]
http://cyberie.qc.ca/jpc/2005/10/tats-unis-blogues-et-politique.html

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mercredi, décembre 21, 2005

France Télécom monte sur la deuxième marche du podium des opérateurs ADSL


[SOURCE]
Différentes études montrent que la France se montre volontariste pour développer l'usage de l'ADSL. Le dernier pointage du DSL Forum fait état d'une remarquable progression du nombre d'abonnés français ayant adopté une technologie xDSL (voir édition du 19 décembre). C'est au tour de Dataxis de montrer que France Télécom a fourni un effort remarquable pour se hisser à la deuxième place du podium des opérateurs ADSL du monde.

Avec 6,4 millions d'abonnés ADSL à la fin du premier semestre 2005, le cabinet d'études considère l'ancien opérateur historique comme le principal challenger de China Telecom.
Mais le fossé entre les deux acteurs télécoms est grand puisque l'opérateur chinois affiche deux fois plus de clients connnectés à cette technologie haut débit. Derrière figurent des opérateurs comme l'américain SBC ou le coréen Korea Telecom.

En moins de trois ans, France Télécom est passé de la neuvième à la deuxième place du classement établi par Dataxis. L'opérateur rappelle les investissements consentis pour optimiser son réseau dans la période 2005-2007 : 3 milliards d'euros, dont un tiers de cette somme consacré aux réseaux haut débit dans l'Hexagone. D'ici fin 2006, France Télécom compte atteindre un taux de couverture en haut débit de 98% de la population française.

Le travail en coulisse de l'ART pour faire décoller l'ADSL en France
Cette "dynamique ADSL" de France Télécom est tempérée par l'Afors Télécom. "Chacun sait que le décollage de l'ADSL en France est dû aux décisions du régulateur [l'ART en l'occurrence, NLDR] à partir de 2002, qui ont stimulé l'investissement de France Télécom et libéré l'investissement des concurrents, jusque-là bloqués par des conditions de concurrence inéquitables", affirme le club des opérateurs alternatifs sur son site Internet.

L'Afors Télécom a récemment mis à jour son tableau de bord des investissements des opérateurs de communications électroniques en France, incluant les chiffres du premier semestre 2005.

Les acteurs télécoms alternatifs affirment que leur effort d'investissement dans leurs réseaux respectifs par rapport à leurs chiffres d'affaires reste trois fois supérieur à celui de l'opérateur historique.
Nombre de clients ADSL à la fin du 1er semestre 2005 :
1-China Telecom (12,4 millions d'abonnés)
2-France Télécom (6,094 millions)
3-SBC (USA, 5,968 millions)
4-CNC (Corée du Sud, 5,7 millions)
5-Korea Telecom (Corée du Sud, 5,542 millions)
6-Soft Bank (Japon, 5,350 millions)
7-Telecom Italia (4,579 millions)
8-Deutsche Telekom (4,2 millions)
9-Telefonica (Espagne, 4,037 millions)
10-Verizon (USA, 4 millions)
Source: Dataxis
[FIN]
[SOURCE]
et
[LIENS]
Marché de gros ADSL : lourde condamnation de France Télécom
[SAM]
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Google prend 5% d'AOL, partenariat élargi dans la publicité


[DEBUT]
NEW YORK (Reuters) - Le moteur de recherche sur internet Google (GOOG) et America Online, filiale de Time Warner, confirme l'élargissement de leur partenariat dans la recherche et la publicité, écartant Microsoft (MSFT) qui s'intéressait également à l'activité de recherche d'AOL.

Time Warner précise que Google (GOOG) investira un milliard de dollars dans une participation de 5% dans AOL dans le cadre d'un accord renforcé, permettant notamment de développer les annonces publicitaires en ligne.

La participation valorise de fait AOL à 20 milliards de dollars, un seuil clé si Time Warner choisit la solution de la scission ou de la vente d'une partie de sa division internet en réaction à la campagne menée par l'actionnaire dissident Carl Icahn pour obtenir le démantèlement du groupe.

Avant l'annonce, les analystes estimaient que le nouvel accord constituait une victoire défensive majeure pour Google (GOOG), privant Microsoft d'un client important qui aurait donné un coup d'accélérateur à sa stratégie visant à concurrencer Google (GOOG) sur le marché des services publicitaires en ligne.

Dans une lettre adressée au conseil d'administration de Time Warner et publiée lundi, le milliardaire Carl Icahn qualifiait un éventuel accord AOL-Google de "désastreux" parce qu'il pourrait exclure des alliances futures potentielles entre AOL et des concurrents de Google (GOOG) comme le site de ventes aux enchères eBay ou Microsoft (MSFT).
[FIN]

[SOURCE]
http://www.capital.fr/Actualite/Default.asp?source=RE&numero=76665&Cat=SOI

[LIENS]
Google pourrait prendre 5 % d'AOL -à la barbe de Microsoft
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12918

AOL + Google: un (futur) 'mariage désastreux' ?
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12951

[SAM]
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mardi, décembre 20, 2005

Comment faire une recherche par date sur le Web ?


[DEBUT]
Comment faire une recherche sur le Web en tenant compte des dates de dernière modification des pages web ? Par exemple, comment rechercher les pages qui contiennent un mot donné et qui ont été mises à jour entre le 1er juillet et le 30 octobre 2005 ?

Google propose plusieurs possibilités d'effectuer cette requête :

1. Dans sa recherche avancée (http://www.google.fr/advanced_search?hl=fr), vous pouvez utiliser le menu "Date > Lister les pages Web mises à jour pendant la période spécifiée". Trois possibilités sont proposées : les 3, 6 ou 12 derniers mois...Avantage : c'est très simple. Inconvénient : pas d'autre choix possible que les trois proposés et de plus, il n'est pas possible d'établir une recherche sur une date de départ et une date de fin. Toutes les requêtes s'effectuent à partir d'une date de départ jusqu'à aujourd'hui.

2. Si vos besoins sont plus importants, vous pouvez utiliser l'option de recherche "daterange:". Sa syntaxe est la suivante :

motclé daterange:datedébut-datefin

Exemple :abondance daterange:2453700-2453707

Petit détail qui saute ici aux yeux : les dates sont indiquées dans un format spécial, appelé format Julien (son nom vient de Jules César...). Pour effectuer vos recherches, vous devrez donc convertir vos dates dans ce format. Heureusement, des outils existent en ligne pour effectuer cette conversion de façon automatique.

Attention également : la fonction "daterange:" a parfois tendance à fonctionner de façon un peu "bizarre" et pas toujours très fiable sur Google. Vérifiez bien les résultats !

Hormis Google, qu'en est-il des autres outils de recherche majeurs ?

- Yahoo! propose la même fonction de recherche que Google dans sa recherche avancée. Nous n'avons pas trouvé trace d'une syntaxe d'interrogation de type "daterange:" sur Yahoo!.

- Sur MSN, il semble possible d'ajouter l'expression "{frsh=X}" à la requête pour influencer la recherche sur les pages plus ou moins mises à jour récemment. La requête "abondance {frsh=0}" retournera plutôt des pages très récemment mises à jour, alors que "abondance {frsh=100}" retournera les réusltats filtrés sur la base des pages les moins récentes proposées en premier. Mais il ne semble pas possible d'effectuer une recherche spécifiquement sur une fourchette de dates données.

- Exalead propose, dans sa recherche avancée, la possibilité d'effectuer une recherche depuis une date donnée (sous la forme JJ/MM/AAAA) jusqu'à aujourd'hui.
[FIN]

[SOURCE]
http://docs.abondance.com/question90.html

[SAM]
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Relever ses émails Gmail sur portable


[DEBUT]
Il est désormais possible de relever ses courriels Gmail sur son téléphone portable, y compris en France, et ce quel que soit son opérateur. Rendez-vous pour cela simplement, dans votre navigateur Wap, sur www.gmail.com. La première page affichée, l’accueil, n’est pas une réussite. Mais les suivantes, à l’intérieur du compte, permettent de gérer convenablement ses courriels: les recevoir, y répondre et même les marquer d’un étoile. À noter que, comme sur la version web, l’identifiant et le mot de passe peuvent être véritablement mis en mémoire, ce qui évite d’avoir à les entrer depuis le téléphone à chaque connexion.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.engadget.com/entry/1234000410072842/

[SAM]
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Microsoft a officiellement arrêté le développement d'IE pour Mac


[SAM]
Internet Explorer sur Mac, c’est définitivement terminé, ou presque. Le 31 décembre prochain, Microsoft mettra un terme au support du logiciel. Et cela, dans une indifférence quasi généralisée. Il faut dire aussi que le navigateur Internet a cessé d’exister ce jour de juin 2003 où l’éditeur le condamnait en annonçant qu’il n’y aurait plus de nouvelles versions à l’avenir. Il faut dire aussi, et peut-être plutôt, que le navigateur Internet, mal-aimé de ceux qui pourtant l’utilisaient encore plutôt qu’un autre, n’avait en fait guère évolué depuis des mois et des mois, depuis la sortie d’une version 5 pour Mac OS Classic, très prometteuse à l’époque, à peine époussetée pour Mac OS X, et jamais vraiment revue depuis.

Il faut dire aussi, et surtout peut-être, que depuis le passage à Mac OS X, les solutions alternatives n’ont pas manqué. OmniWeb d’abord avait suscité un certain intérêt, sans jamais vraiment convaincre. Camino, un temps, a su intéresser et même susciter un vrai engouement, au point que les utilitaires le complétant, permettant notamment de récupérer automatiquement les fameuses "nightly builds", ces versions de développement pas toujours stables, se sont multipliés. Firefox, aussi, évidemment, sur Mac comme sur PC, a rencontré son public et s’est vite affiché comme le concurrent dangereux (sans jamais encore toutefois mettre vraiment à mal la suprématie du butineur de Microsoft si l’on regarde les chiffres, toutes plates-formes confondues). Mais c’est surtout le lancement de Safari, avant même celui de Firefox d’ailleurs, qui a marqué les esprits des utilisateurs Mac et leur a fait comprendre qu’il existait une alternative. Présenté en janvier 2003, il y aura bientôt trois ans, proposé dans une première version bêta, le "turbo browser" est rapidement installé d’office avec Mac OS X. Il a pour lui plus que la nouveauté, il a une certaine élégance, la rapidité d’affichage et, avant tout, un vrai support qui multiplie les versions pour le tenir à jour.

Dans ces conditions, l’annonce de juin 2003 n’avait alors surpris personne. Elle avait en revanche inquiété : et si Microsoft arrêtait aussi ses autres développements pour Mac ? Et si Office venait lui aussi à disparaître ? C’est que cette histoire illustre finalement les relations paradoxales des utilisateurs Mac avec les produits Microsoft. Inutile de donner la liste des périphrases qui désignent l’éditeur de Redmond. Elles sont rarement flatteuses. Ses produits, pourtant, continuent d’être installés massivement sur les disques durs. Le lancement de Keynote d’abord, de Pages surtout a indirectement ravivé le spectre d’un abandon d’Office Mac, spectre qui a gagné encore en consistance avec l’annonce du passage à Intel en juin dernier. Microsoft a beau avoir déclaré dans la foulée qu’il suivrait le mouvement, il a beau affirmer à qui veut l’entendre que tant qu’il y aurait de l’argent à gagner il suivrait ce même mouvement, tout le monde n’est pour autant pas rassuré.

En attendant, alors qu’il n’est plus installé avec nos Mac, Internet Explorer reste disponible au téléchargement depuis le site de Microsoft. Pour quelques jours seulement. Il n’a pas été revu en profondeur depuis plus de cinq ans ; il n’empêche, il est encore utilisé par certains pour accéder à des sites qui ne fonctionnent pas avec Safari…
[FIN]

[SOURCE]
http://www.macgeneration.com/mgnews/depeche.php?aIdDepeche=118901

[SAM]
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Yahoo adopte les standards publicitaires de Google


[DEBUT]
Yahoo! Search Marketing réduit la longueur de ses textes publicitaires à 70 caractères… comme Google !

Google offre à ses annonceurs deux lignes de texte de 35 caractères chacune. La place du moteur de recherche dans la publicité contextuelle en fait une référence de fait, ce qui n'a pas échappé à Yahoo!.

Le portail Internet propose en effet avec Yahoo! Search Marketing (YSM) 190 caractères pour le texte d'accroche de ses publicités. Sans doute trop pour satisfaire le client, semble affirmer Yahoo!n, qui a réduit ce texte à une ligne de 70 caractères.

"Nos recherches nous ont montré qu'en faisant évoluer l'expérience de recherche dans cette voie, les annonceurs peuvent généralement espérer augmenter les clics, tout en maintenant le taux de conversion", affirme Yahoo! dans un courrier à ses annonceurs.

Ces derniers ont donc jusqu'au 18 janvier pour réduire la taille de leurs publicités. Passée cette date, Yahoo! procédera automatiquement à la troncature des textes.

Il n'est pas certain que les annonceurs trouvent la modification à leur goût ! Passer de 190 à 70 caractères va les forcer à une gymnastique intellectuelle dont l'importance dépendra du volume d'annonces, mais aussi du contenu des annonces. Et en plus avec un délai d'exécution plutôt bref et qui couvre les fêtes de fin d'année !
[FIN]

[SOURCE]
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12950

[SAM]
PAS DE COMMENTAIRE

La dernière mise à jour d'IE pose un problème


[DEBUT]
Le souci concerne les internautes qui ont déjà testé le nouveau navigateur IE7 sur leurs PC.

L'information remonte d'un manager en charge du projet. Jeremy Dallman indique sur l'un des nombreux blogs du groupe qu'il a rencontré plusieurs soucis après l'installation du dernier patch de sécurité de Microsoft.

De son côté, Microsoft a également reçu des messages d'utilisateurs qui ont rencontré des problèmes similaires dans le navigateur.

Trois problèmes principaux ont été relevés dans ces rapports : tout d'abord, le navigateur peut planter dés son démarrage, les liens sont souvent "blank", et plusieurs fenêtres s'ouvrent quand le navigateur se lance.

Dallman écrit sur son blog : "après avoir étudié ces différents rapports, nous sommes arrivés a une conclusion. Le principal coupable est IE7, la future version du navigateur, qui n'est disponible qu'en version bêta". Selon lui, " les problèmes n'apparaissent que si la version 7 d'Internet explorer est installée sur une machine disposant déjà d'IE6. Cette double configuration n'est pas supportée par la mise à jour".

Dallman indique sur le blog dédié au problème que "lorsque la première version bêta d'IE7 est installée en plus de la version 6 cela provoque l'enregistrement d'une clé dans le registre Windows dés la première utilisation." Par conséquent le problème lié à l'installation de la mise à jour peut être résolu si la mauvaise clé est effacée du registre.

Le problème ne touche pas beaucoup d'utilisateurs car la version 7 du navigateur n'a pas été largement distribuée.

Microsoft a indiqué dans un communiqué qu'une version bêta de IE7 serait disponible avant la fin du mois de mars 2006.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12935

[SAM]
Comme d'habitude... c'est Microsoft.

lundi, décembre 19, 2005

Scientifiques, blogs et partage de données


[DEBUT]
C’est un éditorial du journal Nature, dans sa dernière livraison, qui le clame : “Laissez les données parler aux données” : “Les outils web facilitent le partage des données et offrent de l’espace aux débats informels autour des publications scientifiques. Mais pour en tirer pleinement avantage, les scientifiques doivent embrasser la culture du partage et revoir leur vision des bases de données.” Les clés de cette transformation, explique l’édito, reposent sur les licences Creative Commons, les blogs et leur haut facteur d’impact, les bases de données partagées et lesweb services.

Un éditorial qui fait écho aux interrogations récentes sur les universitaires qui bloguent. Est-ce sérieux et compatible avec une carrière scientifique, s’interrogent certains ? Les scientifiques qui bloguent ne risquent-ils pas leur job ?, se demande Robert S. Boynton pour Slate. “Beaucoup perçoivent les blogs comme l’indication d’un manque de sérieux. Les scientifiques qui bloguent ne devraient-ils pas plutôt passer plus de temps à étudier et moins à bloguer ? Et si un blogueur a quelque chose de sérieux à dire, pourquoi le présente-t-il dans un médium superficiel plutôt que dans une publication validée par des scientifiques ? (…) Mais d’un autre côté, le bloging universitaire représente plutôt la maturation, que la trahison, des idéaux universitaires” Si le propos de certains blogs universitaires est plus engagé que l’expression académique courante, la plupart du temps la pensée de l’auteur n’en est pas moins rigoureuse ou intelligente. Le blogging serait-il subversif parce qu’il fait sortir la vie intellectuelle des petits cercles universitaires ? Le fait de bloguer doit-il être inclus dans l’enregistrement des publications scientifiques ?

“L’antipathie actuelle envers cette activité provient probablement du fait que l’Université n’a pas d’outils pour apprécier ce que les contenus de ces blogs. Et beaucoup pensent que les blogs devraient être évalués à travers un mécanisme de validation par les pairs, au même titre que les autres publications scientifiques.” Pour Michael B. Eisen, professeur de Biologie à Berkeley et un des cofondateurs de PloS (Public Library of Science), les scientifiques blogueurs affrontent des défis semblables à ceux qui publient dans des revues open-source comme la sienne. Reste à savoir comment évaluer le facteur d’impact scientifique des blogs, quand bien souvent l’audience et les commentaires sont aussi à prendre en compte. Car incontestablement “Internet rend poreuses les frontières des communautés de pratiques”, signale avec raison Martin Lessard.

Daniel Drezner, scientifique et blogueur influent, qui s’est vu refuser sa titularisation à l’université de Chicago en partie du fait de son blog, comme le raconte Jean-Pierre Cloutier, a pesé le pour et le contre avant de choisir et de continuer à bloguer. Olivier Ertzscheid, également scientifique et blogueur, a entrepris une cartographie des scientifiques français blogueurs, et reprend à son compte cette conclusion d’un article du New York Sun : “Pour les universitaires, bloguer n’est pas un hobby, c’est une part intégrale de leur identité savante”. Pour Jean Véronis également, après un an de blogging sur Technologies du langage : “Le blog est une formidable école de la rigueur, et de la modestie…”

Tous les universitaires ne bloguent pas encore que d’autres universités se lancent de nouveaux défis, comme le podcast (ou balladodiffusion) pour Stanford. La prestigieuse université américaine vient récemment de donner accès aux fichiers audio de ses cours et conférences en utilisant le logiciel iTunes d’Apple (via Affordance). Une autre manière de se rendre simplement disponible à une communauté plus large d’utilisateurs que les seuls universitaires.
[FIN]

[SOURCE]
http://www.futura-sciences.com/news-scientifiques-blogs-partage-donnees_7784.php

[LIENS]
La déferlante des spam blogs
http://www.futura-sciences.com/news-deferlante-spam-blogs_7401.php

Skyblog : le roi des blogs en passe de disparaître ?
http://www.futura-sciences.com/news-skyblog-roi-blogs-passe-disparaitre_6454.php

Quand les blogs installent des spywares dans vos PC
http://www.futura-sciences.com/news-quand-blogs-installent-spywares-vos-pc_5623.php

En 2005 le vidéo-blogging va-t-il surpasser le podcasting ?
http://www.futura-sciences.com/news-2005-video-blogging-va-t-il-surpasser-podcasting_5307.php

[SAM]
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